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La politique prochaine de l'UMP selon M. Raffarin

Jean Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy dans le RER (13 mai 2002)
L'émission de France-Culture Le Rendez-vous des politiques a diffusé le 31 mai 2007, une interview d'une heure de Jean-Pierre Raffarin.

Le premier quart d'heure, un peu pénible, traite de la question de savoir si l'ouverture du 1er gouvernement sous Sarkozy était ou non annoncée pendant la campagne présidentielle. A mon sens la suite montre clairement que, de toutes façons, cette ouverture affichée n'en est pas une : d'après ce que développe M. Raffarin, le gouvernement n'attend rien des autres partis politiques.

La suite de l'interview est bien plus intéressante. M. Raffarin, candidat à un poste du triumvira qui doit diriger l'UMP après les législatives, explique sa conception du fonctionnement du gouvernement. Selon lui, avec l'élection de Nicolas Sarkozy, nous serions passé d'un gouvernement ménageant les différentes composantes de la société, recherchant un certain consensus, à un gouvernement de l'action rapide, action légitimée par l'élection sans ambiguïté (53%) de Nicolas Sarkozy. Pour lui seul ce changement de rythme peut conduire à produire des réformes dans un temps acceptable pour la France.
Jean-Pierre Raffarin, qui pourrait être candidat à la présidence du Sénat, développement sur le même thème une conception assez peu conventionnelle du rôle du parlement. Il constate qu'alors que les français attendent une mise en ouvre rapide, voire immédiate d'un texte, dès que celui-ci est présenté au conseil des Ministres, il faut dans la pratique, au mieux, 1 an pour que ce soit le cas. Pour raccourcir ces délais, M. Raffarin propose le schéma suivant :

Le texte arrive déjà tout ficelé au Conseil des ministres. Il a été au préalable discuté dans les instances du parti (l'UMP), où là, la contradiction à pu y être traitée. M. Raffarin doit penser que l'existence des 3 courants de l'UMP, Gaulisme, libéralisme, centrisme, suffit à assurer la pluralité des points de vue. Le gouvernement négocierait ensuite avec avec les chambres parlementaires le taux de modifications (amendements) qu'il serait près à accepter. L'idée est d'une part de respecter un temps court et d'autre part de ne pas dénaturer les textes. Le 49-3 resterait dans ce cadre une arme de dissuasion ou d'évitement de l'obstruction de l'opposition.

Jean-Pierre Raffarin n'a pas abordé dans cette émission le rôle du parlement dans le contrôle du gouvernement. En revanche il conseille à chaque ministre de prendre l'avis de Nicolas Sarkozy avant d'exposer leurs idées en public.

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