Et si l'on manipulait le climat
Dans un article du numéro spécial de la Recherche sur le climat (juillet-août 2006), Paul Crutzen, prix Nobel de Chimie propose de manipuler le climat pour contrecarrer l'augmentation de température due aux gaz à effet de serre.
Il reprend l'idée du russe Mikhaïl Budyko : injecter 1 million de tonnes de souffre dans la stratosphère.
L'idée est de reproduire les phénomènes observés lors des éruptions volcaniques, telles celle du volcan Pinatubo qui à craché 10 millions de tonnes de souffre dans la stratosphère produisant un refroidissement global l'année suivante de 1/2 degré. L'injection artificielle concernerait du sulfure d'hydrogène, particule réfléchissante, et donc efficace (plus que le souffre des volcans, mais ai-je bien compris ?).
Bien entendu, le chercheur invite à commencer les expérimentations locales pour évaluer l'impact sur l'environnement et la santé publique d'une telle mesure.
Il n'envisage pas cette action comme une alternative aux mesures de réduction d'émission de C02 mais plutôt comme un dernier recours dans le cas où le réchauffement climatique se révélerait bien plus important que ce que prévoient les modèles climatiques actuels.
Dans cet article, le prix Nobel se montre, en outre, septique quant à l'intérêt des biocarburants. Le faible rendement énergétique des procédés de fabrication des biocarburants implique de grande surfaces cultivées avec des engrais azotées. Or ces engrais se dégradent en NO2 qui est lui-même un gaz à effet de serre (1 tonne équivaut à 310 tonnes de CO2 en ce qui concerne l'effet de serre). Tout cela conduirait à une réduction négligeable de l'émission de gaz à effet de serre, mais aurait au moins l'avantage de diminuer la consommation de pétrole, énergie non-renouvelable.
Bien entendu, le chercheur invite à commencer les expérimentations locales pour évaluer l'impact sur l'environnement et la santé publique d'une telle mesure.
Il n'envisage pas cette action comme une alternative aux mesures de réduction d'émission de C02 mais plutôt comme un dernier recours dans le cas où le réchauffement climatique se révélerait bien plus important que ce que prévoient les modèles climatiques actuels.
Dans cet article, le prix Nobel se montre, en outre, septique quant à l'intérêt des biocarburants. Le faible rendement énergétique des procédés de fabrication des biocarburants implique de grande surfaces cultivées avec des engrais azotées. Or ces engrais se dégradent en NO2 qui est lui-même un gaz à effet de serre (1 tonne équivaut à 310 tonnes de CO2 en ce qui concerne l'effet de serre). Tout cela conduirait à une réduction négligeable de l'émission de gaz à effet de serre, mais aurait au moins l'avantage de diminuer la consommation de pétrole, énergie non-renouvelable.
Commentaires
Afficher les commentaires en Vue non groupée | Vue groupée
rodier sur :
Si au lieu de critiquer, vous apportiez votre connaissance du sujet à wikipedia, on aurait le loisir d'en trouver un article de qualité.
... car il le caractère participatif de wikipedia n'a probablement pas dû vous échapper.
Sébastien sur :